Nous sommes le mardi 1er avril 1980, alors que la monotonie de la classe menaçait de nous engloutir, un complice anonyme a discrètement déposé un coussin péteur à notre insu.
Le dispositif diabolique, activé par le maître d’école créa une cacophonie de flatulences irrépressibles.
La salle de classe s’est rapidement transformée en un théâtre de rires incontrôlables, transformant notre journée en une comédie inoubliable.
Vous imaginez sans mal, comme il fut compliqué de retrouver la « paix » en classe.
La plus ancienne trace nous vient du IIIe siècle, durant lequel Héliogabale, empereur romain, était connu pour piéger ses invités avec des coussins péteurs.
Mais pourquoi le 1er avril ? Avant que le calendrier julien soit réformé par le calendrier grégorien en 1564, le 25 mars était le jour de l’an et les festivités du Nouvel An culminaient le 1er avril.
Après l’adoption officielle du 1er janvier comme jour de l’an, ceux qui oubliaient de changer la date et continuaient à fêter le 1er avril étaient ridiculisés et qualifiés de « poissons d’avril ».
La version moderne de l’accessoire a été inventée dans les années 30 à Toronto par deux employés de la JEM qui expérimentaient des ballons en caoutchouc.
Le propriétaire de la compagnie contacta Samuel Adams, inventeur de nombreuses farces et attrapes, qui répondit que l’article était « trop vulgaire » et ne se vendrait jamais.
Mais d’autres industriels furent contactés et le coussin péteur s’avéra être un grand succès.
Nous les imaginons bien, discrets, inattendus et conçus dans de magnifiques textiles colorés, aux franges et aux angles chargées de pompons multicolores.