La gouttière

De nos jours, il devient primordial de ne plus laisser s’échapper l’eau de pluie si abondamment tombée ces derniers mois.

Système de récupérateurs, grilles de feuillage et autres filtres nous permettent même de l’utiliser dans certaines tâches ménagères tout comme l’arrosage des plantes, évacuation des chasses de WC et autres toilettes de nos véhicules ou animaux domestiques.

Les chats de gouttière n’ont plus qu’à bien se tenir…

Une évolution au fil de l’eau !

À la suite de l’invasion normande du 11e siècle, on reconstruit les églises avec des toits de pierre et des parapets.

Le système de gouttières et de gargouilles est ainsi installé pour vider l’eau des toits.

Puis les zones bourgeoises des villes et des bourgs incluent des gouttières en tuiles durant le 12e siècle.

Enfin, c’est sur la Tour de Londres que l’on pose la première descente de gouttières afin de protéger les murs des éclaboussures au cours du 13e siècle.

Une gouttière qui gargouille…

Il y a 700 ans, la gouttière au sens, « cours d’eau, canal de drainage des eaux le long du côté d’une rue » provient de l’anglo-français « gotere ».

On retrouve par la suite en ancien français guitere, goutiere « gouttière, bec » venant du latin gutta « une goutte ».

Alors qu’étymologiquement, le mot gargouille du latin et de l’ancien Français. « garg », désigne le bruit d’un liquide, qui bouillonne, comme un liquide quand il passe par la gorge d’un individu.