La colle Cléopâtre

Dans les années 30, on fabriquait sa propre colle à la maison à partir de farine et d’eau, car en acheter restait un luxe.

Monsieur Chamson produisait dans son appartement les premiers pots en aluminium sans spatule.

En 1934, la concurrence acharnée que se menaient les différents fabricants, amena la marque Cléopâtre à insérer un petit pinceau dans le pot pour plus de praticités.

Mais pour se démarquer encore plus, on y ajouta la fabuleuse odeur d’amande dans la colle blanche.

Humm, j’adore faire du collage !

Combien de petits bricoleurs en herbe se sont tentés une fois dans leur jeunesse à déposer furtivement la spatule sur leur langue ?

Cet arôme si marquant est sans aucun doute à l’origine de certaines vocations chez nos designers d’un certain âge…

Et pas que ! Car il a également inspiré des créateurs comme Romano Ricci, ou Castelbajac, avec leurs parfums créés pour nous faire retomber en enfance.

Les pots en matière plastique arrivèrent dans les années 50. Le pinceau se voit remplacé par l’économique spatule flexible en plastique logée dans un compartiment du pot.

C’est durant ces années du milieu du siècle que la marque s’impose sur le marché des écoles.

Le produit se couvre alors d’un magnifique bouchon orange, critère important de reconnaissance en complément de l’odeur d’amande.