# 107

la boucheuse

15 janvier 1859, brevet accordé pour une boucheuse lyonnaise

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Boucher ou bouchonner correctement une bouteille ne s’improvise pas. Le principe est le même depuis l’origine : il faut un bouchon adapté à la taille du goulot, on le comprimer entre des mâchoires avant de le pousser à l’aide d’un piston. Certains ramollissent les bouchons dans l’eau bouillante pour rendre l’opération plus facile. Ah au fait, un collection de bouchonneuses s'appelle un « buttitapophile » si jamais vous voulez jouer …

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Si le bouchage des vins est largement mécanisé pour la mise en bouteille des 75cl, j’utilise de temps en temps une boucheuse pour boucher manuellement les « gros » flacons : magnum, jéroboam et mathusalems. Et lors du bouchage, à chaque fois, les bouchons, stockés sur la table se « carapatent » et se retrouvent immanquablement au sol … Et allez, il me faut les nettoyer et rebelote invariablement... Frédéric Bernard, vigneron Lyonnais, du Domaine du Clos st Marc.

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Fut un temps où l’on prenait autant plaisir à « bouchonner » qu’à déboucher un excellent cru. Bien que la mise bouteille ait totalement évolué grâce aux embouteilleuses automatiques, avec leurs cadences enivrantes de 3000 bouteilles heure, la tranquille « Boucheuse » reste d’actualité. J’ai même dans mes souvenirs lointains, l’image de m’être appliqué à vérifier du pouce le niveau du liège et du goulot de bouteille… non pas de vin rouge, mais d’huile de noix… ou parfois même d’un breuvage légèrement plus alcoolisé à base de prune… Mais Chut !