Loin d’être un nom à la noix !
L’appellation « noix de Grenoble » n’était pas forcément gagnée pour désigner ce fruit à coque.
Dans les années 1920, malgré le consentement des nuciculteurs de la région pour obtenir une reconnaissance, de vifs débats eurent lieu pour savoir si on devait l’appeler « Noix de Grenoble » ou « Noix de Tullins ».
Tullins est le centre historique de la noyeraie, mais le nom de noix de Grenoble fut jugé plus vendeur pour l’étranger…
L’essentiel, c’est qu’elles soient bien de chez nous, non?
histoire du Casse-Noisette remonte à l’Antiquité.
Son invention est attribuée à Aristote. Un modèle décoratif en bronze, datant de 300 av. J.-C., a également été trouvé dans une tombe à Tarente (Italie).
Puis, on attribue à Léonard de Vinci (encore lui) l’invention de la machine à fabriquer les fabuleuses figurines casse-noisettes, signifiant que leur existence date déjà du XVIe siècle.
Il parait même que le roi Henri VIII en aurait offert un à sa deuxième femme, Anne Boleyn.
Le plus ancien des procédés est sans conteste celui de la percussion.
Employé par les primates pour casser leur noix entre deux pierres, il est également utilisé traditionnellement dans les régions de production des noix lors des séances d’énoisage.
Le plus répandu est celui de la pince, par effet de levier, présentant le double inconvénient d’un dosage imprécis, avec le risque d’écraser les cerneaux et de laisser s’échapper les débris de la coquille.
Puis le casse-noix à vis, que l’on trouve plus rarement, permettant au contraire un écrasement progressif de la coquille, mais son emploi n’est pas pratique.